Témoignages architecturaux de l’époque républicaine tardive dans quelques centres au nord du Pô

[Fr:]La zone géographique considérée, la Lombardie actuelle, répartie à l’époque augustéenne entre les regiones XI Transpadana et X Venetia et Histria, se caractérisait pendant les deux derniers siècles de la République par l’existence d’un nombre restreint de colonies fondées par les Romains (Crémone, Laus Pompeia, Comum et Ticinum) et de centres indigènes, parmi lesquels se distinguaient Mediolanum et Brixia, capita gentium respectivement des Insubres et des Cénomans. Ce n’est qu’en 49 av. n. è. que l’extension de la citoyenneté romaine à toutes les communautés de la Gaule cisalpine qui n’en jouissaient pas encore remédia de manière définitive aux différences de statuts qui existaient entre les anciennes colonies et les agglomérations indigènes les plus importantes. Dans ces villes lombardes, qui se différenciaient de par leur composition ethnique et leur niveau culturel, l’acquisition de formules architecturales de souche centro-italique dans le domaine de la construction publique se fit vraisemblablement par des voies différentes,