Abstract
[Fr:]Parmi les typologies d’énonciations que l’on peut remarquer dans Les Fleurs du Mal, la prosopopée joue un rôle considérable. Dans le cadre d’une poésie de l’interlocution à plusieurs niveaux, la voix des objets ou celle des personnifications (celles-ci étudiées par G. Bernardelli dans un article), permet d’une part de rendre compte de la discordance du réel et de la cacophonie de l’univers spleenétique tel que le poète le perçoit. De l’autre, l’alternance des voix énonciatives aussi bien que l’utilisation des marqueurs visuels, ceux-ci permettant de dramatiser l’énonciation polyphonique, permettent de véhiculer la fluidité du rapport entre moi et autrui, la discrédit jeté sur l’identité lyrique, l’ouverture du poète à des vocalités inhumaines, « antérieures », idéales. Je me propose ici d’analyser quelques typologies de la prosopopée chez Baudelaire, afin de mieux décoder les structures de l’allégorie dans Les Fleurs du Mal.
Titolo tradotto del contributo | [Autom. eng. transl.] On the prosopopoeia in Les Fleurs du Mal |
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Lingua originale | French |
Titolo della pubblicazione ospite | Tout le talent d'écrire ne consiste après tout que dans le choix des mots. |
Pagine | 113-128 |
Numero di pagine | 16 |
Stato di pubblicazione | Pubblicato - 2015 |
Keywords
- Baudelaire
- prosopopée
- voix
- énonciation