Abstract
[Fr:]Dans cet article, j’analyse et compare le motif du fauteuil à bascule dans des oeuvres de Samuel Beckett et Franz Kline. Des fauteuils à bascule apparaissent dans trois ouvrages majeurs de Beckett : le roman Murphy, Film et la courte pièce Rockaby. Kline de son côté, a peint une série de portraits de sa femme assise sur une berceuse à un moment crucial de sa vie et de sa carrière aussi bien que dans l’histoire de la peinture moderne, à savoir dans les années juste avant son tournant vers la peinture abstraite. En comparant leurs usages de ce motif en apparence marginal, je me propose de montrer à quel point ils peuvent s’éclairer mutuellement et aider à aborder certains des aspects principaux de leurs oeuvres respectives. Plus particulièrement, je montre que le fauteuil à bascule a servi aux deux auteurs comme une sorte d’objet fétiche qui leur a permis de faire passer leurs visions respectives sur la relation entre le sujet et le monde extérieur, un thème majeur à la fois dans leurs ouvrages et dans leurs vies, qui a joué un rôle important dans le développement de leur processus créatif et dans la définition de leurs poétiques respectives.
Lingua originale | English |
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pagine (da-a) | 127-143 |
Numero di pagine | 17 |
Rivista | IMAGE & NARRATIVE |
Volume | 19 |
Stato di pubblicazione | Pubblicato - 2018 |
Keywords
- Beckett, Samuel
- Creativity
- Depression
- Kline, Franz
- Literature and the Visual Arts
- Motif
- Recalcati, Massimo
- Rocking Chair