“Les tensions détectables entre le recours aux Big Data et les normes internationales à protection des droits de l’homme”

[Fr:]les règles qui régissent la structure et le contenu du cyberespace en général, et de ce qu’on appelle les big data (mégadonnées) en particulier, entrent de plus en plus en conflit avec les principes du droit international visant à protéger les droits de l’homme. Ces tensions sont en partie structurelles, car la logique normative du droit ne correspond pas à la logique des algorithmes, mais elle posent dans tous le cas une question de méthode : comment reconnaître et préserver la différence entre le principe de causalité – rapportable au monde propre du droit : celui de la prescription – et la pratique des algorithme capable de lire la masse, autrement silencieuse, des big data et pourtant référable au monde de la prédiction.