Abstract
[Fr:]Il est impossible de sous-évaluer l’importance de la civilisation persane. « Deuxième poumon » de l’Islam à côté de la matrice arabe, elle a donné naissance au fil des siècles à une théorie infinie de poètes, mystiques, philosophes et artistes. Il y a une Perse « imaginale » faite de miniatures safavides, de jardins scintillants, de musiciens allongés à l’ombre des arbres, qui est l’une des patries de l’humanité. Et puis il y a une autre Perse, non moins importante sur l’échiquier politique actuel du Proche-Orient : l’Iran de la révolution de 1979. En sortant de l’aéroport de Téhéran, je me demandais laquelle des deux Perses j’allais rencontrer en premier. Ce ne fut ni l’une ni l’autre. Le premier choc a été le linceul de poussière de la pollution, une nuée aigre qui agressait la gorge et les yeux.
Titolo tradotto del contributo | [Autom. eng. transl.] The lost river of Isfahan |
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Lingua originale | French |
pagine (da-a) | 104-108 |
Numero di pagine | 5 |
Rivista | NUNC |
Stato di pubblicazione | Pubblicato - 2018 |
Keywords
- Esfahan
- Iran