Abstract
[Fr:]Voulant aboutir à un ouvrage “absolument scénique”, “exigeant le théâtre” comme il l'écrit à Cazalis, Stéphane Mallarmé modifie les textes du Monologue et de l’Improvisation pour rédiger la version définitive de l’Après-midi d’un faune en 1876. L'apport de ces variantes conduit à interpréter l’intention exprimée dans la lettre de 1865 comme une mise en scène “dansée” de l’entreprise du faune-démiurge, où la danse serait notamment la métaphore et l’emblème du mouvement de la Poésie vers son Sens originel.
Il est donc question de relire en parallèle les trois versions du texte et d’y voir un mouvement vers l’esthétique de la suggestion, dont la périphrase, avec ses quatorze occurrences ajoutées dans l’édition définitive, apparaît comme l’instrument privilégié, en tant que figure de langage et figure de pensée. Il s’ensuit une nouvelle définition du trope, dans l’espace textuel et dans le discours méta-poétique.
Titolo tradotto del contributo | [Autom. eng. transl.] Periphrasis, or the quest for poetic language. The afternoon of a Mallarmé fauna |
---|---|
Lingua originale | French |
pagine (da-a) | 119-130 |
Numero di pagine | 12 |
Rivista | ÉTUDES STÉPHANE MALLARMÉ |
Volume | 2015 |
Stato di pubblicazione | Pubblicato - 2016 |
Pubblicato esternamente | Sì |
Keywords
- Après-midi d'un faune
- Mallarmé
- périphrase
- rhétorique