Colori e trasparenze nella haute couture dell'Egitto tolemaico

[Fr:]Cet article part d’une étude précédemment effectuée sur le lexique des couleurs dans les papyrus et dans la Bible en grec. Il se propose de confronter la description des vêtements des femmes de Jérusalem de Is 3,18-24 dans la Septante avec les témoignages littéraires, docu-mentaires (papyrus, ostraka), artistiques (portraits des momies), artisanales (robes, tissus). Le but est de comprendre les choix du traducteur sur la base de la culture et des moeurs contem-poraines, de l’influence de l’Écriture grecque, de la littérature hellénistique et des livres des biens apportés en dot dans les contrats de mariage, en soulignant également la sensibilité chromatique de la documentation du provenence égyptienne. Si ce passage dans son édition grecque ne correspond pas verbum de verbo au Texte Mas-sorétique, toutefois il s’en inspire toutefois, même si des doutes demeurent à propos de l’interprétation de quelques lexèmes hébraïques rares sinon hapax. A part les annotations des couleurs, absentes dans le texte hébreu, les robes transparentes et élégantes, sont déjà énumérées dans l’original que les manuscrits de Qumran attestent sans aucune variante. Les innovations de la traduction ne dépendent donc pas d’un Vorlage diffé-rente, mais de la mise à jour dans la mode des bijoux et de la haute couture réalisée par le tra-ducteur qui s’inspire des dames de l’Alexandrie des Ptolemées. Ainsi le message du texte ori-ginaire acquiert une nouvelle vigueur et plus de vivacité dans la condannation de la vacuité de ces dames qui se parent avec des étoffes précieuses comme celles utilisées pour le Sanctuaire et pour les vêtements des prêtres.